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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 16:58

 

Vautours2KLa République irréprochable

 

On nous avait promis à sons de trompe triomphants et coups de menton autoritaires « une république irréprochable » ! On allait voir ce qu’on allait voir, crénom de nom !

L’ère sarkosyenne allait être d’une pureté de lys !

Las ! Nous avons eu droit en hors-d’œuvre à des cigares , des avions privés et des appartements de fonction dévolus à des amis, tout cela  aux frais de l’Etat. Puis ont suivi des éclats résonnant au son de Bettencourt, ou de Woerth, et maintenant des bruits de mallettes bourrées de billets verts circulant entre des mains patentées.

Nous viennent alors en écho des apostrophes d’auteurs célèbres . Ainsi entre autres :

 

« Ô ministres intègres!

Conseillers vertueux! Voila votre façon

De servir, serviteurs qui pillez la maison! »

(Victor Hugo, Ruy Blas )

ou encore :

« Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark »

(William Shakespeare, Hamlet)

Et Louis Aragon de demander, et Leo Ferré de chanter:

« Est-ce ainsi que les hommes vivent »

(Louis Aragon, Bierstube Magie allemande in Le Roman inachevé)

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 13:04

 

a00004ad.jpgIncontestablement, DSK a vécu à New York entre mai et juin 2011 un épisode particulièrement éprouvant de sa vie, notamment lors de son arrestation complaisamment télédiffusée par les medias du monde entier de façon humiliante.

Il rentre en France, cela est son droit le plus strict. On lui souhaite de retrouver le calme et la sérénité propres à une solide reconstruction personnelle. Mais de grâce, qu’on nous épargne tout ce débordement visiblement jubilatoire complaisamment étalé devant les caméras venues comme pour un triomphe éclatant, mais du coup ressenti très certainement par nombre de Français comme une provocation voire une insulte. Quant aux exclamations aux accents de victoire d'un certain entourage, c'est de l'indécence.

Que la justice américaine, incertaine du résultat final, ait jugé bon de renoncer à tout procès n’efface en rien tout ce qui a été constaté et dit ici ou là, et qui laisse planer sur tout cet événement un malaise d’autant plus ravageur que l’accusé n’a jamais jugé bon, on serait plutôt tenté de dire eu le courage de s’expliquer clairement.

Bien sûr, chacun quelle que soit la place qu’il occupe sur la scène publique, a le droit à une vie privée qu’il dirige comme bon lui semble. Mais dès l’instant où cela engage la renommée ou la réputation du pays, ses concitoyens ont le droit d’en attendre un comportement sans faiblesses.

Or, en l’occurrence, DSK en tant que directeur du FMI a commis en quatre ans selon ses propres aveux ce qu’il nomme par euphémisme deux « erreurs » : envers l’économiste hongroise Piroska Nagy, puis envers la femme de ménage new-yorkaise Natissafou Dialo. Deux « erreurs » qui ont terni, c’est le moins qu’on puisse dire la réputation de la France à l’Etranger. Et on ne parle pas de tout ce qui court en place publique  sur ses prétendues frasques ou débordements.

On aurait aimé qu’après des excuses immédiatement et clairement exprimées envers ses concitoyens, il prît sans délai ses distances avec la vie publique, et qu’il laissât au temps le soin d’estomper les dégâts provoqués par son intempérance.

D’aucuns, compte tenu de la situation économique actuelle dans le monde, prétendent qu’il aurait encore un rôle à jouer comme expert ou comme observateur averti. Mais le monde politique compte bien des personnalités de valeur qu’il suffirait de laisser s’exprimer sans qu’il soit nécessaire de faire appel à on ne sait quel gourou. L’engouement des medias déjà exprimé pour le dit gourou avant le séisme que l’on sait n’avait déjà que trop saturé les esprits comme si les jeux étaient faits sans conteste. Au vu des évènements, sachons désormais raison garder.

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 13:55

 440px-Corps_humain-Etre_humain-Anatomie_humaine.png Est-ce ma culture ou ma presbytie qui me fait distinguer sur cette gravure à gauche une femme et à droite un homme ? N’y a-t-il pas dans l ‘anatomie ou dans certaines fonctions inhérentes à l’un des spécimens, tels les organes génitaux, l’enfantement, les sécrétions hormonales, des caractères innés qui font que l’une est une femme (donc du sexe ou du genre féminin) et l’autre un homme (donc du sexe ou du genre masculin) avant que n’intervienne quelque facteur culturel que ce soit ? Faut-il que les pressions d’on ne sait quel lobby soient à ce point prégnantes pour que jusqu’à l’échelon le plus élevé du pouvoir on tergiverse ou louvoie autour de la question au lieu de bien remettre les choses à leur place ?

Qu’on le veuille ou non ici ou là, la nature a doté l’homme et la femme d’attributs distincts et clairement visibles ou identifiables qui les différencient et qui font que l’un ou l’une n’est pas l’autre. De là découle qu'on est du genre masculin ou féminin, comme par ailleurs on est du genre humain ou du genre animal. Qu’après, les orientations comportementales, sexuelles ou autres, leur soient imprimées par l’éducation, la culture ou un choix délibéré, cela ne relève plus de la biologie et peut être débattu à l’infini. Mais de grâce, qu’on nous reconnaisse le droit à l’indifférence envers les comportements et les orientations philosophiques, religieuses, artistiques ou sexuelles des uns et des autres et qu’on ne nous escamote pas les réalités biologiques au gré des tendances ou des caprices des lobbyiescommunautaires

Ainsi, par exemple, pour son comportement particulièrement féroce, on pourra qualifier un individu de bestial, on dira "c'est une bête", mais qui oserait prétendre le classer dans le genre animal? Au demeurant, la justice le jugerait en tant qu'être humain.

Qui se souvient de l’inénarrable Lisenko qui prétendait déterminer les capacités productives de l’agriculture selon l’orientation idéologique du temps de l'URSS triomphante? Et de Stakhanov, le mineur qui, parce que bon soviétique se prétendait doué d’une capacité productive hors-norme ? Au nom de quel « réalisme » prétendrait-on aujourd’hui nous infliger des inepties aussi affligeantes ? Et ce n’est pas parce qu’une théorie (la théorie du genre) nous vient des Etats-Unis qu’on doive aujourd'hui lui accorder sans discuter le label scientifique.

 

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 22:57

 

la-justice-brz0910-60---h-153-x-l--cm--1Dans son aventure new-yorkaise, innocent  ou coupable, DSK aura bénéficié d'au moins deux atouts: D'une part pour la justice américaine, une condamnation au pénal requiert l'unanimité des jurés, ce dont en l’occurrence le procureur n'est pas certain. Un seul dissident suffirait à la faire échouer. Cela ne prouverait nullement l'innocence de DSK mais fragiliserait la position du procureur Cyrus Vance candidat à sa réelection. D'autre part, aux Etats-Unis, le mensonge est perçu comme un péché capital. Voir les cas Nixon jadis et Clinton naguère. Or, pour obtenir son entrée aux E-U, la plaignante a menti. Elle a également varié dans ses déclarations à la police au cours de sa comparution après l’incident. Cela ne prouve pas qu'elle n'ait pas été violée, cela pourrait même  éventuellement prouver l’état de choc dans lequel l’aurait placée un éventuel viol.. Mais aux yeux des américains, cela entache ses déclarations et pourrait déclencher un doute parmi les jurés. Echaudé par des échecs dans des procès antérieurs, le procureur ne veut certainement pas courir ce risque et pourrait donc abandonner les poursuites. La justice américaine cherche plus l'efficacité que la vérité. Mais cela étant, DSK ne pourra jamais se prétendre catégoriquement innocenté. Au mieux, il aura échappé à un procès au bénéfice du doute.

Et justement, cela vient de se produire tandis que ces lignes sont tracées. En effet, d’après le rapport du procureur signé de ses deux adjoints, Joan Illuzi-Orbon et John McConnell " Les preuves physiques, scientifiques et d'autre nature montrent que l'accusé a eu un rapport sexuel précipité avec la plaignante, mais n'établissent pas de manière indépendante son affirmation d'un rapport sous la contrainte et non consenti "...

Par ailleurs, il existe des rapports médicaux qui constatent des traces de violence laissant à penser qu’il pourrait y avoir eu rapport violent. Et le rapport du procureur d’ajouter aussi : " Ce qui s'est produit entre l'accusé et la plaignante, quelle que soit sa nature, a été terminé en sept à neuf minutes ".  Une brièveté qui leur a donné à penser au début que " l'acte sexuel n'était probablement pas le produit d'un rapport consenti ". Mais tout cela ne constitue pas dans l’esprit du procureur une certitude qui pourrait entrainer la conviction des jurés. En tout état de cause, il décide de proposer au juge l’abandon de toutes les charges.

Que s’est-il donc réellement passé dans la chambre 2806 du Sofitel de New-York? Le saura-t-on jamais ? Dans cette affaire, DSK lui-même n’a pas toujours été très clair. Il a d’abord affirmé ne pas connaître la plaignante, puis a fini par avouer une relation sexuelle consentie. D’autre part, il  a quitté l'hôtel le 14 mai 2011 à 12 h 28. Mais ce n'est que le 6 juin, lors de la mise en examen, qu'il a indiqué où il s'était rendu avant de partir pour l'aéroport. Il a refusé de témoigner devant le grand jury, et sa version des faits n'a jamais été détaillée. Depuis, il s’est muré dans un épais silence.

C'est donc pour DSK une victoire à la Pyrrhus. Y gagne-t-il vraiment? Quant à son image, elle en sort plutôt gravement écornée, malgré l'orgie de fric qu'il y a déployé. Que de témoignages et de langues déliées juste après l’annonce de son arrestation, qui tracent de l’intéressé un portrait bien peu glorieux.

Ses proches évoquent déjà son possible retour sur la scène politique pour apporter sa contribution au débat pré-électoral. D’autres proclament déjà triomphalement son innocence, faisant l’impasse sur tout ce que notent le rapport du procureur ou les constats médicaux. Bien pesé, il semble que le meilleur service qu'il pourrait rendre à la société serait de se faire oublier. Les moyens dont il dispose lui permettent largement de mener une vie de nabab sous d'autres cieux.

Quant à la campagne pour les primaires socialistes, puis pour l’élection présidentielle de 2012, les candidats en lice, François Hollande en tête ont bien du talent pour faire valoir leurs propositions sans parasitage juridico-feuilletonesque.

 

 

 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 09:58

 

bourseparis1860_baldus.JPGDurant près d’un siècle, on a assisté aux méfaits du communisme en répétant pertinemment à l’envi et malgré les dénégations, voire sous les insultes de ses thuriféraires que ce système était pervers et ne pourrait pas durer éternellement. Et dans les « paradis » du système, on avait inventé le goulag pour y enfermer les opposants. La sinistre « mangeuse d’hommes » a enfin fini par s’écrouler.

Aujourd’hui, les indéfectibles tenants du capitalisme assistent aux considérables dégâts économiques et sociaux du système sans remettre en question sa pertinence, comme s’il s’agissait d’une loi divine gravée dans le marbre.

Les gouvernements, tous adeptes du capitalisme, dispendieux sans retenue et plutôt que de faire de la politique, ce pour quoi ils ont été désignés, continuent de se soumettre aux lois du marché, lui-même placé sous les fourches caudines des agences de notation.

Or, on constate que ces « vertueuses » agences se sont maintes fois trompées : caution aux subprimes,  bonne notation d’états impécunieux, etc... (Le Monde du 10/8/2011). Au vrai, rien de bien vertueux.

Pendant ce temps, les peuples continuent de subir les pires dégâts de cette fuite en avant, accusés d’être archaïques ou rétrogrades lorsqu’ils se rebiffent, condamnés à partager la pénurie provoquée par le système. Mais pas pénurie pour tous ! Pour combien de temps encore ? Quand commencera-t-on à poser véritablement la question de la validité du système capitaliste comme on l’avait posée pour le communisme ? La pauvreté et le dénuement ne sont-ils pas une sorte de goulag dépouillant l’être humain de sa dignité, le privant de toute espérance ?

Naguère, le philosophe André Comte-Sponville posait dans un livre la question : « Le capitalisme est-il moral » (Editions Albin Michel 2004-2009). Ce qui est assurément immoral, c’est de persévérer dans un système qui s’écarte de l’homme pour sacraliser l’argent. Comme le communisme, le capitalisme n’est qu’une doctrine sortie du cerveau de l’homme et non pas une « révélation ».  Et si malgré tous les replâtrages traficotés il ne parvient pas à assurer un « plus » à l’humanité, il faut en changer. Et le plus vite sera le mieux.

 

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 17:27

 

caisse-enregistreuse.jpgL’économiste Pierre Kopp a calculé pour le journal « Le Monde » le coût de la lutte contre le cannabis en France et la conséquence de son éventuelle légalisation sur le plan fiscal.

il semblerait  d’après ce calcul que la répression coûte actuellement 300 millions d’euros par an à l’Etatt alors que la vente légale de cette drogue qu’il faut bien appeler par son nom rapporterait au fisc 1 milliard d’euros par an. (Le Monde du 3 août 2011).

Chercherait-on à suggérer qu’il serait préférable, et n’oublions pas au passage profitable que l’Etat se fît dealer patenté ?

On a déjà assisté à travers les medias à une charge en règle en faveur de la légalisation, prétextant que cela assècherait le marché clandestin et priverait donc la délinquance de cette source de revenus.

Mais est-ce que la vente légale des cigarettes a empêché le trafic clandestin du tabac de prospérer ? On a encore saisi récemment 6,5 tonnes de cigarettes de contrebande pour une valeur de 1,5 millions d’euros en Bourgogne. Déjà en juin 2011, les douanes de Nancy en avaient saisi 5,2 millions de tonnes. Le trafic clandestin de tabac en tous genres est des plus prospères dans le monde malgré sa légalisation.Et une taxation dite dissuasive n'y fait rien.

Au demeurant, est-il admissible que pour un problème aussi grave et qui relève de la santé publique, on se cantonne à l’aspect pécuniaire ? Quid alors de la lutte contre le cancer, contre la myopathie et contre bien des affections dont le coût en matière de prophylaxie est considérable ? Comparera-t-on un jour le rapport qualité-prix entre la lutte contre la délinquance et son impunité ?

Rechercher à accroitre l’efficacité de la lutte doit être la priorité en toutes circonstances.

Il fut un temps pas si lointain, en un certain lieu, on faisait calculer aux écoliers le coût pour la société des soins accordés aux vieillards, aux handicapés physiques ou mentaux, etc ...  On connaît la suite. Gardons-nous bien de ne pas sombrer dans cette culture du rentable où l’Etat, renonçant à ses devoirs envers la société se transformerait en une gigantesque caisse enregistreuse dotée d’un logiciel au calcul lucratif.

Certes, l’Etat doit maîtriser ses dépenses et éviter de trop ponctionner les revenus des ménages. Mme Pecresse ne déclare-t-elle pas très judicieusement « La maîtrise des dépenses est notre priorité » ?

Alors, pourquoi maintenir la TVA dans la restauration à 5% alors qu’elle coûte à l’Etat 2,5 millions d’euros par an de manque à gagner ? Pourquoi utiliser des artifices pour compenser la suppression du bouclier fiscal ? Pourquoi  avoir acheté un ancien avion au prix du neuf pour renouveler la flotte présidentielle ? Cette opération aura causé au final à l’Etat un surcoût de 23,4 millions d’euros. (Le Monde 30/7/2011). Comment après cela prétendre sincèrement énoncer une « règle d’or » constitutionnelle en matière de budget ?

A bien y regarder, outre une politique ultra-libérale de gestion purement comptable, il s’agit de pure communication.L'Etat s'est déjà désengagé de ses fonctions les plus élémentaires au profit du privé, il cherche maintenant à rogner sur tout ce qui n'est pas directement producteur de plus-value. Le budget présentera peut-être ainsi un profil en équilibre, mais dans quel état retrouvera-t-on la société?

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 18:36

rotator_14_juillet_-copie-2.jpg

Madame Eva Joly demande la suppression de la cérémonie du 14 juillet. Manifestement, elle ne sait pas de quoi elle parle et a manqué du coup une occasion de se taire.

Que célèbre-t-on exactement ce jour-là ?

C’est d’abord le rappel que la République en France prend ses racines dans cet événement symbolique qu’est la prise de la Bastille, fleuron de l’absolutisme monarchique, et que l’année suivante nait véritablement la Nation avec la fête de la Fédération. Comment a-t-on pu laisser galvauder ou moquer ce terme de Nation ? Né à gauche avec la Révolution Française, il est allé en errance jusqu’à être confisqué par l’extrême droite qui en a fait un concept frisant la xénophobie. Un comble ! Pour la République, il signifiait une volonté de rassemblement des différentes composantes du territoire autour d’un même idéal, d’où le serment prononcé lors de la fête de la Fédératin le 14 juillet 1790.

Ensuite le défilé de nos armées à cette occasion nous rappelle aussi qu’en 1792, c’est le peuple en armes qui sauve la Nation agressée par les armées des tyrans. D’où la Marseillaise que des esprits grincheux, voulant gommer notre histoire, voudraient faire disparaître. N’y chante-t-on pas :

« Entendez vous dans nos campagnes mugir ces féroces soldats qui viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes ».

Non pas de nos jours un chant guerrier mais un monument historique nous rappelant que la République ne fut pas une donnée de la nature tombée toute fleurie dans nos berceaux.

Enfin, serait-ce excessif qu’une fois au moins dans l ‘année, et justement ce jour-là, ceux à qui on demande éventuellement jusqu’au sacrifice de leur vie fussent à l’honneur ? On exige déjà d’eux le silence, leur imposerait-on de surcroît la transparence ? Une armée non pas pour agresser quiconque mais pour garantir la sécurité du territoire et de ses citoyens, et à l’occasion, la liberté dans le monde. « Si vis pacem para bellum ». (Si tu veux la paix prépare la guerre.

Et puis, pour finir, qu'une fois l'an la nation et son armée communient dans un moment solennel ne peut pas être une mauvaise chose quand le passage d'une génération sous les armes n'est plus un rituel incontournable.

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:09

 

cumulsmall_1245362215---copie-copie-1.jpg On se souvient encore d’un billet que Madame Kosciusko-Morizet alors député de l’Essonne avait émis le 23 juin 2006 dans le journal « Le Monde » pour fustiger les personnalités de gauche uniquement animées selon elle de la hargne de gagner (sic) pour disait-elle « que leurs chefs retrouvent les Peugeot 607 et autres carrosses de la République ». Mais qu’a-t-elle à nous dire aujourd’hui, alors qu’elle cumule les sièges de Ministre, de Maire et autres fonctions annexes, à propos de la tactique de contournement qu’a menée avec acharnement la majorité du Parlement afin de détricoter le texte déjà adopté qui aurait raboté les surplus d’indemnités cumulées des justement bien nommés cumulards ? Il y avait pourtant bien là une occasion de montrer qu’à droite au moins, on avait le souci du service public chevillé au corps et l’esprit économe des deniers publics. Ayons la faiblesse de croire que Madame Kosciusko-Morizet par ailleurs secrétaire générale adjointe de l'UMP entre autres a réuni en toute discrétion ses troupes pour les tancer et les rappeler à plus de raison et de parcimonie.Et surtout à ne pas s'accrocher obstinément et un tantinet indécemment à des surplus himalayens équivalant plusieurs Peugeot 607! Au secours, MM. Wauquiez et Lefebvre, les RMI et RSA "cancéreux" (sic) nous regardent.

 

 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 19:30

images-copie-1.jpgHier le yatch de l’ami milliardaire, le Fouquet’s, la villa de l’ami américain, etc ... Et qu’est-ce qu’on n’avait pas brodé, yeux écarquillés et l'air outré ! Ces jours-ci la porche de l’ami communiquant, la prison dorée à coup de millions, les restaurants new-yorkais les plus chers, etc ... dans un silence assourdissant. Quoi demain ? Pendant ce temps, le RSA « cancéreux » (dixit Wauqier), le Rmiste « content de chômer » (sic) , le travailleur pauvre paumé se demandent comment joindre les deux bouts quand le patron leur dit que c’est la crise. Et il y en a certainement une tapie dans l’ombre entre droite sectaire et gauche caviar qui attend le moment de nous servir ses rengaines sur le « tous pourris ». A qui la faute ?Attention à 2012. Les citoyens n'ont pas toujours la mémoire courte. Après; il sera trop tard pour verser ses larmes de crocodile.

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 11:10

justice.JPGDevant les rebondissements de l’affaire DSK, il semble que d’aucuns aillent un peu trop vite en besogne. De la décision du procureur américain d’assouplir les conditions de détention de l’accusé, on en déduit précipitamment la preuve de son innocence. Or, jusqu’à nouvel ordre, les motifs d’inculpation ont été maintenus. En effet, de quoi s’agit-il réellement ?

Pour la justice américaine, le mensonge est un péché capital ( cf l’ancienne affaire Clinton ainsi que d’autres concernant des personnalités politiques aux Etats-Unis). Pour les juges et les jurys, une victime présumée doit être d’une moralité irréprochable.

Dans l’affaire DSK, les enquêteurs ont découvert que les déclarations et la conduite de la victime présumée n’étaient pas pour le moins d’une parfaite honorabilité. De la sorte, le procureur n’était plus certain qu’en l’état, au cours d’un éventuel procès, un jury pourrait aboutir à une sentence unanime, ce qu’exige la justice américaine. Plutôt que de courir après un éventuel échec, il a donc préféré réviser sa stratégie. Rappelons qu’il y joue sa ré-élection. Pour le reste, rien de nouveau sous le soleil. La victime présumée est une menteuse, soit, mais comme dit vendredi matin sur Europe 1 Nicole Bacharan spécialiste des Etats-Unis, « il y a un doute sur sa crédibilité, sa moralité mais pas forcément sur les faits ». Au demeurant, serait-il admissible, parce qu’on est riche et puissant, de s’arroger le droit de sauter impunément sur une menteuse ou une voleuse ? L’absence de moralité chez la possible victime légitimerait-elle le viol ? A l’heure actuelle, aucune vérité n’apparaît qui autoriserait un triomphe quelconque. Et il est même probable qu’on n’en saura jamais rien.

Autre précipitation regrettable : d’aucuns suggèrent un retour de DSK pour les primaires d’octobre prochain, ce qui laisse supposer de leur part l’espoir d’une élection possible. Il y a là quelque chose de fortement indécent. Quand bien même DSK sortirait de cette affaire blanchi au bénéfice du doute, comment imaginer qu’après les révélations de Tristane Banon journaliste, d’Aurélie Filippeti députée de Moselle, d’autres femmes journalistes sur le comportement de DSK envers les femmes, on puisse admettre une telle candidature, pire, une élection de cette personnalité à la tête de l’Etat ? Imagine-t-on sereinement un conseil des ministres au cours duquel le président, en l’occurrence DSK, déciderait d’élaborer un projet de loi contre le harcèlement sexuel ou contre le viol ? Alors, comme l’a exprimé Olivia Cattan, de l’association « Paroles de femmes » au cours de l’émission C dans l’air de Vendredi 1er juillet, sur la 5, cela poserait de sérieuses questions sur les changements dans la société française.

 

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