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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 11:24

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 13:56

Deux-manifestations-ce-week-end-contre-le-mariage-pour-tous

L’hebdomadaire « Marianne » du 10 au 16 novembre 2012 titre page 46 : « Mariage homo, les réacs se déchainent...Qu’attend la gauche pour riposter » ?

A s’en tenir à cette formulation, on pourrait penser que tous les opposants au mariage homo seraient des « réactionnaires », en fait d’ obtus retardataires  et que toute la gauche de par son positionnement en la matière serait en situation de riposter.

Taxer quiconque de réactionnaire dès qu’il s’oppose à un courant nouveau a pour le moins un parfum d’intolérance, et  du coup, promettrait ipso facto à la pensée unique bien des jours radieux.

Et d’ailleurs, les quelque 70 000 manifestants recensés à Paris selon la préfecture de police, 200 000 selon les organisateurs, les 22 000 personnes à Lyon, à Marseille entre 6 000 et 8 000 personnes selon les chiffres officiels, 4 500 personnes à Nantes selon la préfecture, 2 500 personnes à Rennes, etc ... sont-ce toutes des « réactionnaires » ou des homophobes ? Soyons sérieux. 

Quant à la gauche, on sait bien que sur la question, elle est traversée de courants contradictoires. Alors, riposter ? Contre qui ?

Au demeurant, l’opposition ne se manifeste pas tant sur le mariage homo en soi que sur la question conséquente , à savoir le sort que l’on fait pour l’enfant de sa généalogie naturelle. Tout enfant a le droit de savoir qu’il est né d’un père et d’une mère. Son histoire personnelle et sa position dans la chaine de l’humanité prennent là leur origine.

On ne cesse de nous répéter que ces problèmes n’ont aucune incidence sur l’évolution de l’enfant. La belle affaire ! Aucune étude scientifique indépendante n’a été menée à long terme sur le sujet. Toutes celles dont d’aucuns se réclament ont été effectuées par des militants de la cause homo.

Il n’y a dans tout cela aucune phobie contre les homosexuels auxquels il n’est nullement question de dénier le droit de s’aimer. Mais pour les opposants, il importe de faire primer le droit DE l’enfant sur celui du droit A l’enfant. Et que chacun assume sa différence.

 

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 13:40

11016068.jpgSortir du nucléaire ? En tout cas, pour l’heure, la seule solution de remplacement disponible serait les combustibles fossiles ( pétrole ou charbon). A l’évidence, hors de question.

Les énergies renouvelables ? En l’état, ce ne peut être qu’un complément de ressources, et encore, bien modeste. Elles présentent un double handicap : elles sont intermittentes, l’énergie produite est totalement dépendante de l’état du ciel. Et on ne sait pas la stoker.

En effet, comment emmagasiner le courant non consommé pour le restituer à la demande, à la nuit tombée ou quand il n’y a pas de vent ? Et si on veut développer le parc d’automobiles électriques ou hybrides par exemple, comment assurer de façon satisfaisante et continue la distribution du courant, notamment si des milliers de véhicules ont besoin de recharger leurs batteries en même temps, et sachant que le chargement complet d’une batterie de voiture nécessite autant d’électricité qu’une maison.

On voit bien que la transition énergétique par la sortie du nucléaire prendra beaucoup de temps. Au stade expérimental actuel, les batteries connues sont des accumulateurs géants, de plusieurs mètres cubes. Et toutes sont chères à réaliser. De longues recherches sont donc encore à effectuer. Et pourquoi se priver de rechercher par ailleurs les moyens satisfaisants d’exploiter les gaz de schistes autrement que par la fracturation hydraulique ? Les techniques évoluent au rythme du travail des chercheurs, et ce qui est dommageable aujourd’hui pourrait devenir bénéfique plus tard.

Quand à l’aspect social, les écologistes nous affirment que la sortie du nucléaire engendrera des milliers d’emplois nouveaux qui permettront de résoudre le problème de la reconversion des spécialistes du nucléaire. Or, ces derniers sont pour la plupart hautement qualifiés et on ne les reconvertit donc pas aussi facilement à des tâches complètement différentes. En outre, le démantèlement des centrales nucléaires coûte très cher.

Au demeurant, on se souvient que naguère, des économistes distingués nous affirmaient avec beaucoup d’aplomb qu’il convenait désormais de se tourner vers les technologies nouvelles ou les activités de services, toutes prometteuses de millions d’emplois nouveaux, certains encore inimaginables, et de délaisser l’industrie et les activités polluantes aux pays en voie de développement. Cela devait devenir une ère de prospérité et d’emplois mirifiques. Bref, on nous promettait la croissance infinie. On sait ce qu’il en est advenu. Amère constat. Les prophètes des lendemains qui chantent, on a déjà donné.

 

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 13:32

conqu^te2

Monsieur Bouteflika, président de la République Algérienne exige inlassablement que la France fasse sa repentance pour les « crimes » commis jadis par le colonialisme français envers l’Algérie.

Il n’a de cesse d’exploiter en l’exacerbant le réflexe nationaliste de son peuple, comme pour masquer les  impasses et les lacunes, voire les turpitudes  de sa politique intérieure. Comment expliquer par exemple qu’après 60 ans de confiscation du pouvoir par un parti pratiquement unique, le FLN, les richesses du pays, notamment tirées du pétrôle, n’aient pas permis de le sortir du marasme et de la pauvreté généralisée ?

La repentance où chacun est invité à battre sa coulpe, vêtu de bure, la corde au cou et les piedsd nus, , est devenue une sorte de mode au chapitre de ce qui se veut être une démarche historique. Or, l’Histoire n’avance pas au rythme d’auto-flagellations  complaisantes ou de mea-culpa morbides. Il revient aux historiens de se réunir autour de la même table et de tout mettre à plat afin de faire surgir la vérité. C’est quand chacun aura balayé devant sa porte que pourra émerger un récit authentique et universellement reconnu comme l’Histoire. Ainsi avance la connaissance.

Crimes du colonialisme ? Sans conteste. Mais seulement du colonialisme ? Et tout d’abord, qu’entend-on par colonialisme ? Les conquêtes grecque et romaine de l’Antiquité, était-ce du colonialisme ? La conquête arabe des VIIè et VIIIè siècles était-elle du colonialisme ? Et ces évènements se sont-ils déroulés en dentelles ?

De plus, les atrocités qui ont accompagné les guerres de décolonisation du XXè siècle ont-elles été le monopole d’un seul camp ?

S’agissant de l’Algérie, les massacres de Melouza, ordonnés par le colonel Saïd Mohammledi en 1957 et perpétrés par les troupes du capitaine Arab assisté du lieutenant Abdelkader El Bazraki de l'ALN[1], où le FLN a sauvagement exterminé une population entière (315 victimes) favorable au MNA[2] concurrent, ou celui du Constantinois[3] déclenché par Zighout Youssef en 1955 (145 victimes, hommes femmes et enfants, dont 70 des 130 européens et environ 70 musulmans massacrées à coups de haches et de pioches), le massacre des harkis lâchement abandonnés aux mains des soldats du FLN,  échapperaient-ils  à la repentance parce qu’exécutés par les dits colonisés ?

Pour rendre service à M. Bouteflika, on pourrait lui conseiller de faire son propre examen de conscience, éventuellement sa propre repentance envers son peuple, puis de mettre de l’ordre et de la rationalité dans sa politique intérieure ; après quoi, il pourrait encourager ses propres historiens à collaborer avec ceux des autres pays en vue de faire avancer la réflexion historique. Connaissance explication et compréhension se passent aisément de repentance d’aucune sorte.

 



[1] Armée de Libération Nationale (bras armé du FLN)

[2] Mouvement Nationaliste Algérien, (indépendantiste, concurrent du FLN)

[3]  A la mine de pyrite d’El Halia à 3km de Philippeville

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 13:22

Pecheurs-Hainan-Chine_galleryphoto_paysage_std.jpgLa droite rabâche sans discontinuer: « Y a qu’à faire ..., y a qu’à..., y a qu’à... », persuadée qu’en martelant indéfiniment les mêmes fadaises, elle déstabilisera un gouvernement arrivé en place par la volonté du peuple souverain. Mais s’il devient si urgent et impératif de faire, c’est donc que ça n’a pas encore été fait. Or, on sort de dix années ininterrompues de gouvernement de droite. Que n’ont-ils engagé dès l’élection de leur mentor Sarkosy en 2007 les réformes suggérées et jugées si importantes, voire décisives pour le redressement économique de notre pays ?

Par exemple, si les 35 heures leur paraissaient si néfastes, pourquoi ne pas les avoir abolies ? Si la TVA dite sociale était indispensable, pourquoi avoir attendu dix ans et la veille de l’élection présidentielle de 2012 pour la proposer ?

La gauche a pris en héritage une situation calamiteuse. Le rapport Gallois de novembre 2012 émet le diagnostic suivant :

Part de l’industrie dans la valeur ajoutée : recul de 18% en 2000 à 12,5% en 2011

Part de marché des exportations françaises : recul de 12,7% en 2000 à 9,3% en 2011

Solde de la balance commerciale hors énergie : recul de +25 milliards en 2002 à -25 milliards en 2012.

La droite raide dans ses bottes répond : « Oui, mais il y a eu la crise ». La belle affaire. La crise a bon dos. Elle a débuté en 2008. Or, on sait que la chute s'est poursuivie entre 2002, élection de Jacques Chirac président de la République et 2007, Sarkosy faisant partie du gouvernement c’est à dire avant le déclenchement de la crise.,

Ainsi, on note :

Déficit public : de 3,1% du PIB en 2002 à 3,3%M du PIB en 2008.

Dette publique : de 892 milliards € en 2002 à 1272 milliards € en 2008.

Emploi : 2,1 millions de chômeurs en 2002 ; Chiffre inchangé en 2008.

Commerce extérieur : de + 3 milliards € en 2002 à -42 milliards en 2008.

Et cela n'a pas céssé jusqu'en 2012.

Et ils ont le toupet, après avoir pratiqué durant dix ans une politique bénéfique aux plus favorisés de venir donner des leçons à une gauche attelée aux commandes seulement depuis six mois pour tenter de sortir le pays du marasme dans lequel les petits marquis de l’UMP nous ont enfoncés.

La lutte contre la crise et le déclin est une véritable guerre. Il y faut un consensus et une mobilisation de toutes les énergies. Pour cela, il importe que le combat repose sur une véritable justice sociale. Chacun doit contribuer à l’effort selon ses moyens. C’est ce que semble promouvoir le gouvernement, et que le peuple avait semblé admettre.

Or, au moment d'entrer dans le vif du sujet, nous voilà revenus à nos vieux démons : Oui à l’effort, à condition que ce soit celui des autres. Pas touche à mon pré carré. Pourtant, n’a-t-on pas dit TOUS ? Oui. Il faut que tout le monde soit sur le pont, à la manœuvre. Nous nous en sortirons ensemble, ou bien nous coulerons tous.

La gauche n'a pas été élue pour ménager les uns ou les autres, mais pour relever le pays afin que chacun puisse à nouveau regarder l'avenir avec optimisme.Le civisme est l'affaire de chacun.

 

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 14:51

 

bioethique2Dans son laboratoire, le chercheur tente de découvrir tout ce qui dans son domaine est possible ou ne l’est pas. TOUT. Il s’agit de faire avancer la connaissance, et à ce stade, il n’est pas question de morale. Le savant Einstein a fait avancer la connaissance dans le domaine de l’atome, point. Cela n’a sans doute pas empêché le citoyen Einstein, au lever de son lit, dans sa maison, ou au milieu des siens de se poser des questions d’éthique. Au demeurant, n’a-t-il pas dit :  

« La valeur morale ne peut pas être remplacée par la valeur intelligence, et j'ajouterai: Dieu, merci  »

Comme tout savant, il a cherché à découvrir les potentialités de la nature ici et maintenant, et seulement cela.

De même, avec la technique des cellules souches IPS dont l'inventeur est le japonais Shinya Yamanak, lauréat du prix Nobel de médecine 2012, on sait qu’il est désormais possible de fabriquer des spermatozoïdes et des ovules à partir de fibroblastes, des cellules que l'on trouve sous la peau. Mais à partir de là, « Le passage de ces techniques à l'espèce humaine est juste une question de temps, et les associations homosexuelles militeront pour que ce délai soit bref « [1]

Or, il ne s’agit plus ici de science, mais d’éthique. Les découvertes de la science doivent elles toutes être mobilisées sans distinction au profit du désir  de chacun?

Comme le savant Albert Einstein, le docteur Shinya Yamanak  a fait son travail de chercheur. Nul ne sait ce que le citoyen Shinya Yamanak en a conclu en conscience. Et grâce à la science, les avancées de la connaissance font que ce qui est impossible aujourd’hui peut très bien devenir possible demain. Le propre de l’esprit humain est de chercher à repousser toujours plus loin les limites de la connaissance. Au citoyen ou à ses mandataires donc de tracer en conscience les contours de ce qui fait la dignité humaine.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Mais au chercheur la science, moteur de la connaissance, et au citoyen la conscience, moteur de l’individu pensant. Les humains l’ont bien compris qui ont créé hors du monde scientifique une instance qui dit la morale. C’est chez nous le comité national consultatif d’éthique. Qu’il fasse son travail en aval de la découverte. Au plan international, les Nations Unies ont déclaré que "Les Etats membres sont invités à adopter toutes les mesures voulues pour protéger comme il convient la vie humaine dans l'application des sciences de la vie". Tout est dit.

 



[1] Le Monde Sctence et Technoi du 27/10/2012

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 10:33

frankenstein-portrait-l.jpgLe droit au mariage pour tous, soit. Et comme « nouvelle frontière », le droit pour tous à la parentalité et à la procréation assistée, avec pour corolaire la disparition  des mentions de père et mère sur le livret de famille, au profit de parents 1 et 2, comme si, pour rendre l’homoparentalité naturelle, il fallait nier à tout prix qu’un enfant serait nécessairement issu d’un homme et d’une femme ?

Ce dernier aspect semble, au moins ici et maintenant un fantasme. Mais pour combien de temps ?

La science avance sans se charger de questions d’éthique. Aucune technique, et la science en est une, n’intègre dans sa démarche cette notion qui relève d’un autre ordre. La connaissance progresse à la manière d'un char d'assaut. Un savant cherche ce qui aujourd'hui, est vrai ou faux. Pas ce qui est bon ou mauvais, bien ou mal. Et donc, ce qui n’est pas du domaine du possible aujourd’hui pourrait l’être demain.

Or, que sait-on de la gestation humaine aujourd’hui ?

Aux Etats-Unis, actuellement, il est possible pour un couple gay d’acheter un ovule sur mesure sur Internet et de louer (sic) un utérus pour neuf mois. Les caractéristiques physiques et le quotient intellectuel des donneuses y sont clairement spécifiés.

Et demain ? La science semble prometteuse.

Des couples homosexuels pourront avoir des enfants biologiques porteurs des gènes des deux parents. On sait déjà « fabriquer » un souriceau à partir de deux pères[1] Mieux, si on peut dire, grâce aux cellules souches IPS[2], un individu pourra produire à ;la fois des ovules et des spermatozoïdes. Et plus tard, il sera possible de bénéficier d’un utérus artificiel.

N’est-ce pas là une manière de contourner le tabou du clonage reproductif ou de la parthénogénèse, voire d'une forme d'eugénisme ? Et sommes-nous toujours dans le strict domaine scientifique ? Il ne s’agit plus ici de mettre au monde un enfant qu’on mènera vers l’autonomie de l’âge adulte, mais d’un enfant-objet que des couples feront « fabriquer » pour s’y contempler comme dans un miroir.

Si la science, pour avancer, n’a pas à s’embarrasser de morale, pour que l’humanité reste vivable et ses valeurs pérennes, il faut que au-dessus ou hors de la science en tant que technique, un autre ordre intervienne qui dicte la limite morale, pour que la loi dite de Gabor[3] ne soit pas une fatalité.

Or, il existe un comité d’éthique dont c’est le rôle. Il doit dicter la règle et fixer les limites. On ne peut pas, au nom de l’égalité sur tout, outrepasser ce qui a dessiné jusqu’à présent les contours de l’humanité. Le droit À l’enfant que revendiquent les homosexuels ne doit pas permettre de bafouer le droit DE l’enfant, encore moins l’éthique sur laquelle est fondée la vie de l’humanité.



[1] Le Monde (Science&techno) 27/10/2012

[2] Cellules souches pluripotentes induites pouvant donner des cellules d’un autre organisme

[3] «  Tout ce qui est possible sera fait, toujours »

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 13:48

  SalairesPatronsW copieAprès « les pigeons » qui se sont complaisamment lamentés sur leur sort de pauvres gagne-petit victimes prétendaient-ils de prélèvements confiscatoires, comme si la contribution justement calculée selon leurs revenus allait les mettre inexorablement sur la paille, nous voilà ameutés par l’ultimatum – rien de moins -  que des patrons du CAC 40 adressent au gouvernement de la République.

Qui sont ces gens-là, et au nom de quelle légitimité adressent-ils des injonctions à des dépositaires de la souveraineté nationale ?

Les chefs d’entreprises sont ce qu’ils sont par la grâce des capitaux accumulés à la sueur du front de leurs salariés. Leur rôle consiste à utiliser la force de travail de leurs employés afin de produire des richesses qui leur procureront la plus-value source de leurs dividendes et de leurs « parachutes dorés ». Donc, qu’ils fassent bien ce pour quoi ils sont à leur place, rien qu’à leur place. Et qu’ils laissent le gouvernement, lequel est à sa place par la volonté du peuple souverain, gouverner. Ce dernier n’a de comptes à rendre qu’à son mandant, le peuple. La politique se décide et ne s’exécute qu’au sein des instances de la République que sont l’Elysée et le Parlement, et non « à la Corbeille » ou au sein des conseils d’administration des entreprises. Et que les chefs d’entreprises se bornent à bien gouverner leurs entreprises et à bien acquitter leur cote-part de la contribution aux services de l’Etat. A chacun sa place et son rôle. Les entrepreneurs entreprennent, le gouvernemenbt gouverne, et le Parlement fait la loi. Point de mélange des genres, s'il vous plaît!

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 19:48

 

livret_de_famille.jpgLes homosexuels revendiquent le droit au mariage civil. Ils avaient le pacs, cela ne leur a pas suffi; manifestement, il leur fallait le mariage afin d’aboutir logiquement au droit à l’adoption ou à la procréation assistée.

Parce que la société a considérablement changé, et avec elle le modèle familial, nous dit-on - et cela est incontestable -, il conviendrait de se mettre en accord avec ces bouleversements, et  au nom de l’égalité des droits, reconnaître aux homosexuels tous les droits reconnus aux autres.

Il faudrait d’abord démontrer que le principe d’égalité doive s’appliquer dans tous les domaines sans exception. Pour le mariage qui ne modifie en rien la vie des uns et des autres, pourquoi pas ? Encore qu’à une époque où de plus en plus de couples choisissent de vivre de préférence en union libre, cette exigence semble un peu hors du temps.

Mais encore, sur le principe de l’égalité, par exemple, comment établir l’égalité physique entre personnes valides et les amputés d’un bras sou d’une jambe ? Egalité entre hommes et femmes pour l’enfantement ? Egalité encore entre hommes et femmes pour allaiter les bébés ? Mais, bon ...

En revanche, s’agissant de la question de l’adoption ou de la procréation assistée, c’est le sort de l’enfant qui se trouve directement et profondément engagé.  Pour que de ce point de vue, l’égalité soit pleinement assurée, il serait question, paraît-il, de faire disparaître dans les pièces d’état civil toutes références à la notion de père et de mère. Là encore, au nom de l’égalité, tout enfant serait né d’un parent 1 et d’un parent 2. Exit le père et la mère. Comment des stratèges de la législation ont pu imaginer une telle monstruosité ? Il est déjà assez dérangeant de songer que dans notre société, le « droit à l’enfant » ait pu primer sur le droit de l’enfant. Sur quel marbre est-il inscrit que l’état de parent est un droit fondamental? Dans le monde consumériste où nous nous trouvons de plus en plus immergés, l’enfant serait-il  devenu un « produit » incontournable de la panoplie d’un consommateur rassasié modèle ? Et pour cela, faudrait-il que de surcroît, on lui dénie son droit naturel à un père et à une mère ? En fait, que ce qui constitue le socle de son histoire personnelle et de sa personnalité soit à ce point rayé de ce qui atteste de son existence ? Et ce déni honteux passerait sans que personne ne réagisse énergiquement ? Mais dans quel monde vivons-nous ? (A propos, va-t-on supprimer du calendrier la fête des mères ?

Et sera-t-il désormais interdit de chanter:

Ah vous dirais-je maman

Ce qui cause mon tourment

Papa veut que je raisonne

Comme une grande personne

etc ...)

Et qu’on ne vienne pas prétendre que cette question pourrait être escamotée ou transformée par on ne sait quel tour de prestidigitation mentale. Prétendre que pour un enfant, avoir deux pères ou deux mères dans une société où, qu’on le veuille ou non, la grande majorité des enfants parlent à l’école de leurs papa et maman, n’a aucune conséquence, est en l’état une escroquerie. Toutes les enquêtes évoquées qui le prouveraient ont été en majorité effectuées par des équipes militantes dont l’objectif était de conforter leur thèse. En la matière, rien n’a été sérieusement établi, ni dans un sens ni dans l autre. Donc, circonspection vaudrait sagesse.

Et qu’on songe à la quête pathétique des enfants nés sous X pour retrouver la trace de leurs père et mère biologiques, quand bien même ils auraient été choyés durant toute leur enfance par leurs parents adoptifs!

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 13:20

PPPlumeGrâce au journal « le Monde » (Eco & Entreprise 9/10/2012),  on sait « les entrepreneurs au bord de la crise de nerfs. Petits ou grands, des créateurs d’entreprise s’estiment incompris par les politiques et même par leurs concitoyens ». Et donc, voilà ces fragiles entrepreneurs devenus des pigeons, ces pelés, ces galeux pris dans les filets pervers de la nouvelle loi des finances. 

Pourtant, on voudrait tout de même leur rappeler que selon l’article XIII de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, reprise en préambule des constitutions successives qu’a connues la France :

 

Article XIII

Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.

 

En raison de leurs facultés, c’est à dire en clair, selon leurs moyens respectifs. N’est-ce pas cela, le patriotisme et la solidarité ? Et le chantage à l’exil fiscal n’est-il pas simplement de la désertion en pleine bataille ?

Car, pratiquement, qui est visé par cette nouvelle disposition ? Ceux qui jonglant indéfiniment avec les entreprises créées ont pour seul but de faire du profit. C’est de la spéculation. Car, que l’on sache, les entrepreneurs qui conservent leurs entreprises durant des lustres et les développent sont simplement taxés au même titre que les travailleurs, et n’est-ce pas justice ? C'est le sens de l'article XIII cité.

"Les pigeons' auraient-ils perdu le sens de l'équité?.

Parce qu’on leur demande un effort à la mesure de leurs moyens, ces pauvres entrepreneurs s’identifient à des « pigeons » que l’Etat démoniaque plumerait. Et ils mobilisent tous les medias pour le faire savoir et tenter d’ameuter tout le landernau.

Que n’avaient-ils pas manifesté un peu de compassion pour les chômeurs que naguère Monsieur Wauquiez et d’autres de ses collègues avaient assimilés à un cancer de l’assistanat ou à des fainéants ou des profiteurs de l’indemnité chômage ? Car, là du coup il y avait véritablement matière à se sentir mal aimé ou incompris, voire méprisés. Mais ceux-là n’ont bénéficié d’aucun secours médiatique ni d’aucun réseau corporatiste pour faire entendre leur indignation. Du coup, l'envie nous prend de demander aux "pauvres pigeons" un peu de décence et de mesure. S'il vous plaît!

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