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26 octobre 2023 4 26 /10 /octobre /2023 14:29
Hamas et la Résistance

La député de L.F.I. (la France Insoumise) Danièle Obono qualifie le Hamas de « mouvement de résistance » (sic).  Le LFI  refuse de qualifier ce mouvement de terroriste malgré ses carnages aveugles.

Or, à l’évidence, ne serait-ce que par sa charte, L’objectif du Hamas est de détruire l’Etat d’Israel, voire d’exterminer les juifs. Il l’a explicitement illustré par son entreprise criminelle lors du sombre massacre des hommes, femmes, enfants et vieilliards du 7 octobre 2023 en Israel.

Vous avez dit « Résistance » ? Si l’on prend comme référence l’occupation allemande de la France durant la seconde guerre mondiale, les différents mouvements français de résistance s’en sont pris à des militaires allemands, des édifices, des institutions collaboratrices, mais que l’on sache, jamais à des familles allemandes, des enfants ou des vieillards liés aux forces occupantes. Il fallait faire régner la terreur au sein des forces occupantes, tuer des ennemis, jamais des innocents. « Demain, l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes ».

Lors de la guerre d’Algérie, le FLN luttant pour l’indépendance s’en était pris lui aussi à la population civile, posant des bombes dans les bus, les bals, les bistrots, tuant sans distinction femmes, vieillards, enfants.

Lors, Albert Camus, pourtant ouvert aux revendications algériennes, imaginant que sa mère aurait pu emprunter un de ces bus avait prononcé ces paroles pleines d’humanité :

« En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d’Alger. Ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si c’est cela la justice, je préfère ma mère ».

Oui, pour moi mes proches, mes amis, tous les innocents de la terre plutôt qu’un objectif si légitime soit-il aux mains tachées d’un sang innocent.

Alors, que les instances internationales règlent avec équité et courage la question palestinienne conformément aux résolutions de l’O.N.U. et le Hamas, privé de prétexter défendre la cause palestinienne sera renvoyé à ses turpitudes meurtrières,  et plus rapide sera son éradication.

 

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18 octobre 2023 3 18 /10 /octobre /2023 11:06
Y a-t-il quelqu'un d'éveillé?

Le 7 octobre 2023, faisant incursion en territoire d’Israel, les sbires du Hamas ont  massacré sans distinction plus d’un  millier d’hommes de femmes et d’enfants de tous âges.

Le Hamas est une organisation terroriste qui refuse toute présence autre que musulmane en terre d’Islam. Israel, Etat juif y représente donc pour lui un kyste occidental et un modèle de démocratie contraire au rigorisme littéral de l’Islam radical qu’il importe d’éradiquer à tout prix.

Les conditions d’existence que subissent les  Palestiniens en Cisjordanie occupée par les Israeliens lui servent de prétexte pour apparaître comme le défenseur de la cause palestinienne.

Il est vai que les Israeliens, « peuple sûr de lui et dominateur » (de Gaulle dixit) poursuivent inlassablement l’extension des colonies en Cisjordanie, rendant progressivement illusoire la création d’un véritable Etat palestinien. Les Palestiniens voient leurs plantations arrachées, leurs maisons détruites ou confisquées, ils subissent systématiquement des punitions collectives après chaque attentat, des restrictions et des mesures vexatoires leur sont infligées. Toutes ces exactions sont pour le Hamas un terreau favorable pour lui conférer le rôle prétendu de défenseur de la cause palestinienne,  et pour pousser les jeunes palestiniens dans leurs bras.

Mais quid de la communauté internationale qui permettrait d’espérer l’avènement de la paix ? Alors que le monde résonne des bruits de bottes et du fracas des canons, elle regarde ailleurs. Et les Palestiniens se désespèrent, frustrés et meurtris. Il ne reste à leur jeunesse sans avenir qu’ à se tourner vers le Hamas.

Qu’entend-on ici où là ? En vrac :

« Ce qui se passe à Gaza est un génocide  … On attaque les Palestiniens partout et tout le temps, à Gaza, à Jennine, à Naplouse … ça fait soixante quinze ans qu’on souffre … Quand Israel nous bombarde, personne ne bouge, mais quand la Palestine s’attaque à des Israeliens, Blinken (secrétaire d’Etat américain) débarque … l’Occident soutient un gouvernement d’extrémistes israéliens et laisse deux millions de Palestiniens se faire bombarder dans  une prison à ciel ouvert » ( Le Monde du 17/10/2023)

Le piège dans lequel risque de sombrer Israel face à l’horreur subie cédant à une légitime rage serait de négliger les règles du droit international et notamment des droits de la guerre. N’a-t-on pas entendu parler d’ « animaux » s’agissant des membres du Hamas, n’assiste-t-on pas à des bombardements aveugles de civils dont on dénombre déjà plus d’un millier de victimes ?

Face à ce drame perpétuel, l’O.N.U. est paralysée, le monde anesthésié.

Il reste les bonnes volontés. Qu’elles lèvent le doigt audacieusement. Il y a urgence

 

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30 juillet 2023 7 30 /07 /juillet /2023 09:47
Police, Justice, Egalité des droits

Imaginons qu’un enseignant, un médecin ou un prêtre ait été surpris maltraitant ou violant un enfant.

Admettrait-on qu’un haut responsable de l’Education nationale, de l’Episcopat ou de la Santé déclare publiquement sans réaction du ministre concerné :

« Avant un éventuel procès, un enseignant, un prêtre, un médecin n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail ». ?

«  fautes ou erreurs graves », que d’euphémismes !

Pourtant, c’est cela qu’a déclaré textuellement le directeur général de la ,police nationale, M. Frédéric Veaux, après l'incarcération d'un membre de la Bac à Marseille, accusé d'avoir passé à tabac avec des collègues un jeune homme de 22 ans, Hedi, durant les émeutes qui ont éclaté partout  après la mort de Nahel à Nanterre, abattu par un policier lors d'un contrôle routier. Ce dernier a lui aussi été placé en détention provisoire depuis près d’un mois.

Et le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, avait déclaré sur Twitter qu'il partageait ces propos.

On rappelle que la détention provisoire a pour but non pas de présumer le sujet coupable mais d’empêcher que des conciliabules ou des contraintes exercées n’entravent le déroulement de l’enquête.

N’ayant pas le droit de grève, des policiers ont utilisé le code 562 ( sorte de congé maladie) pour faire la grève du zèle en protestation contre l’incarcération de leurs collègues.

Que fait le gouvernement qui a déclaré faire résolument la chasse aux congés maladie bidons ? Et qui dirige ce pays et ses institutions ?

La police serait-elle au-dessus des lois de la République ? Le président de la République n’a-t-il pas affirmé, même si c’était assez timidement et après un long silence de responsables pourtant concernés que «  nul n’est au-dessus de la loi » ?

Quel sens ont pour nos élites l’égalité des droits entre les citoyens de ce pays, et la séparation des pouvoir, notamment entre la police et la ,justice, que garantit pourtant notre Constitution républicaine ?

On s’est beaucoup demandé depuis ces derniers temps de tempête sociale comment restituer la confiance des citoyens et notamment des jeunes envers la police. Ce n’est pas par des déclarations intempestives sinon scandaleuses qu’on y parviendra.

Au contraire !

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13 juin 2023 2 13 /06 /juin /2023 17:31
De la liberté, de la loi

Le Révolution française a repris des mains d’un seul ( le Roi) la souveraineté pour la remettre aux mains du peuple en son ensemble. Et dans cet acte prend racine la Démocratie.

Dans les pays modernes, le peuple consulté confie à une représentation qu’il choisit librement le droit d’exercer en son nom sa souveraineté.

C’est de cette représentation dans ses différentes formations qu’émergent les lois et règlements qui organisent la vie du pays.

La vie publique ainsi organisée, « entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège ». (H.Lacordaire).

Mais aujourd’hui, sous le magistère de M. Macron, qu’observe-t-on pratiquement ?

70% des Français, soit donc une grande majorité de citoyens, sont opposés au recul de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans et l’expriment par maintes manifestations de masse.

M. Macron et sa majorité toute relative l’ont obstinément maintenu dans la loi, même si cela n’a pas pu être débattu au parlement, et cela grâce à une astuce constitutionnelle.

Mais devant les dramatiques déserts médicaux qui menacent gravement la santé des Français,  les représentants du peuple souverain tentent de trouver des solutions plus ou moins contraignantes, au moins incitatives, et de les faire inscrire dans la loi. Belle initiative. Sachons que plus de 6 millions de citoyens sont privés de médecin.

Qu’observe-t-on alors ? Levée immédiate des boucliers des praticiens organisés en groupes de pression, chantages diverss à l’appui. Au panier, le serment d’ Hippocrate !

Gouvernement et parlementaires ont des timidités de communiantes et se consument à chercher des solutions de rechange introuvables.

Deux poids, deux mesurent. Au secours, Lacordaire, reviens !

Pauvre démocratie. Pauvre peuple !

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17 avril 2023 1 17 /04 /avril /2023 14:18
Lois, ordonnances ...

Je reconnais et confesse avoir commis une confusion en affirmant que François Mitterrand avait refusé de promulguer une loi alors qu’en fait, il s’agissait d’ordonnances ( Cohabitation Balladur 1993/1995) .

Mais ce faisant, je persiste et je signe : Pour moi, le Président de la République peut refuser de promulguer une loi et/ou en demander une seconde délibération.

En effet, « le Président de la République promulgue les lois » (article 10) au présent de l’indicatif signifie pour moi que la Constitution lui reconnaît cette prérogative, et non la lui impose, ce qui sinon aurait dû s’exprimer : « doit promulguer les lois » ou « doit signer les ordonnances ».

Les lois adoptées par le Parlement comme les ordonnances autorisées par le même Parlement émanent de la volonté du peuple souverain par délégation. Elles ont donc me semble-t-il une valeur égale devant l’autorité politique qui agit au nom de ce peuple. Elles sont donc logiquement soumises aux mêmes exigences.

Sinon, « le Président de la République signe les ordonnances … » ( Constitution article 13) aurait dû, s’agissaant des ordonnances de  re-privatisation de Balladur forcer la main de François Mitterrand, ce qui ne fut pas le cas. Oserait-on soupçonner François Mitterrand de forfaiture ?

S’agissant du projet de réforme du régime des retraites, plutôt que de délaisser précipitamment son oreiller en pleine nuit pour promulguer la loi et couper l’herbe sous les pieds des corps intermédiaires, n’aurait-il pas pu surseoir à cette opération et demander au Parlement une nouvelle délibération, ou bien reporter à la saint Glin-Glin la publication des décrets d’application ? Combien de lois, adoptées par le Parlement sont ainsi restées lettres mortes en l’absence de décrets d’application ?

« Un chef est fait pour cheffer » (Chirac dixit ) , mais quand l’immense majorité du peuple rechigne, voire se fache, le chef doit écouter et entendre .

Jupiter doit descendre de l’Olympe et écouter le peuple , sinon gare !  « il se pourrait qu’il n’y ait pas loin du Capitole à la roche tarpéienne ».

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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 12:49
La loi, adoption, promulgation

« Le Président de la République promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au gouvernement » ( Constitution article 10).

Certains commentateurs comprennent à tort que la Constitution impose au Président cette promulgation.

Or l’emploi du présent de l’indicatif signifie que cette promulgation entre dans ses prérogatives, mais n’en fait pas un impératif.

On en veut pour preuve que sous la présidence de François Mitterrand, lors de la seconde cohabitation (1993-1995), le Président avait refusé au gouvernement Balladur de promulguer la loi de reprivatisation de grands groupes industriels qui avaient été nationalisés par la gauche en 1981, contraignant ainsi le gouvernement à agir par ordonnances.

Et le Président de la République « peut avant l’expiration de ce délai, (les quinze jours)  demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette nouvelle délibération ne peut être refusée ». ( Constitution article 10).

Pour la loi de réforme du régime des retraites imposée par le Président Macron en 2022/2023, et résolument combattue par les syndicats rassemblés en une intersyndicale et la très forte majorité des citoyens,  dès que le Conseil Constitutionnel l’a validée, dans la nuit-même, la promulgation a été prononcée.

Qu’est-ce à dire ?

Dès la décision du Conseil Constitutionnel connue, l’intersyndicale a prévu de se réunir pour décider d’une nouvelle forme de lutte contre cette nouvelle situation. Et on peut supposer que la manifestation traditionnelle du 1er Mai cette année aura un caractère particulièrement combattif.

Or, on sait que dès le départ de la lutte, Laurent Berger patron de la CFDT, en parfait légaliste, avait déclaré qu’en toutes circonstances, il respecterait la décision du C.C. Ce qui ne signifie pas qu’il rejetterait toute autre forme de lutte dans le cadre de la loi.

Cherchant à se prévaloir de cette déclaration, le Président Macron s’est donc empressé de promulguer la loi avant la prochaine réunion intersyndicale, espérant ainsi enfoncer un coin dans l’entente entre la CFDT légaliste et la CGT plus radicale, plus « jusqu’auboutiste ».

A vouloir ainsi persister à pratiquer le jeu de billard à trois bandes le Président malencontreusement jupitérien ne fait qu’accroître la frustration des citoyens irrités de n’être jamais entendus, voire écoutés.

Quelle utilité y a-t-il à multiplier «les comités Gustave, Théodule ou Hippolyte, » ( de Gaulle dixit) ou les cahiers de doléances si c’est pour ensuite les enterrer sous le boisseau ? Mascarade que tout cela, , jeu de dupes, politique politicienne pourtant si décriée par ses thuriféraires. Macron-Jupiter n’aura réussi qu’à enterrer mort-né ce « nouveau monde » qu’il avait annoncé à grands fracas.

Mais gare aux retours de flamme !

 

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29 décembre 2022 4 29 /12 /décembre /2022 15:59
Prises d'otages

Les pilotes des compagnies aériennes choisissent expressément les périodes de grand exode pour obtenir par la grève satisfaction à leurs revendications notamment salariales.

Aussitôt, l’opinion publique crie avec quelque raison à la prise d’otages. On ne manque pas d’exprimer une sorte de ras-le-bol d’un tel abus de position venant de travailleurs nantis.

Les enseignants menacent de faire la grève des corrections de copies du bac pour faire avancer leurs revendications salariales indéfiniment restées sans effets.

Scandale, s’écrient en chœur les parents d’élèves, « on condamne nos enfants à un future chômage »! et pour faire chorus, les pouvoirs publics posent l’exigence préalable du « travailler autrement », c’est à dire plus !

Tas de fainéants, ces profs qui sont bien payés pour ce qu’ils font.

Les conducteurs de trains déclenchent une grève en pleine période de vacances. Scandale ! Pauvres familles, condamnées à vivre les fêtes cruellement séparées de leurs parents et enfants ! Encore des prises d’otages.

Des médecins revendiquent le doublement de leurs honoraires et déclenchent une grève en pleine période de fêtes et de bombances, laissant les usagers pâtir de leurs excès de table et les services d’urgences menacés de paralysie, tandis que des accidents vasculaires ne trouvent pas de secours. Dans les hôpitaux, des malades passent leur nuit sur des brancards dans les couloirs en attendant d’être pris en charge par le service d’urgence.

« C’est peut-être un peu prématuré d’appeler à une grève dure dès maintenant d’autant plus à une période où les Français sont malades et ont du mal à trouver des médecins’ (Frank Devulder, président de CSMF, Le Monde 29/12/22).

« Au SAMU 47, dans la nuit de lundi à mardi, nous avons eu jusqu’à trois heures trente d’attente pour répondre aux patients qui appellent le 15 » (Jean-François Cibien, vice-président de l’Association du SAMU 47. Le Monde 29/12/22).

Que dit la vox populi ? Pas de bruissements, un silence lourd de timidité s’étend sur la ville. Ne risquons pas de termes blessants qui émouvraient ces si dévoués soignants. Eux qui désormais imposent des horaires de fonction publique, une liste limitative de patients « agrémentés », refusent pour la plupart dorénavant les visites à domicile, laissent un nombre grandissant de patients sans médecin, leur liste étant définitivement close, refusent les tours de permanences. Mais qui les a contraints à faire des études de médecine, et aux frais des contribuables par surcroit, leurs éventuels patients ?

Elle est belle, la vie !

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29 novembre 2022 2 29 /11 /novembre /2022 13:03
Les enfants gâtés

On se souvient que les internes des hôpitaux avaient obtenu naguère l’imposition du numerus clausus pour l’admission aux études de médecine, ce qui en pratique leur épargnait une trop grande dispersion des patients éventuels, et donc par voie de conséquence la garantie d’un certain niveau de revenu.

Rappelons aussi plus récemment la fronde des médecins contre la généralisation du tiers payant. Le but de cette règle consistait à faire revenir dans les cabinets médicaux les plus démunis qui ne se soignaient plus faute de moyens pécuniaires.

En cas de besoin d’intervention en hôpital public, on vous repond que l’attente d’un rendez-vous risque de durer des mois, mais si vous acceptez un rensez-vous en consultation privée (donc payant) dans ce même hôpital, avec le même praticien, ce sera beaucoup plus rapide ! Il y a des lits d’hopitaux publics personnellement réservés à des praticiens de l’établissement.

Imaginez dans un lycée public, un professeur déclarant à un parent d’élève : « Votre enfant éprouve de grandes difficultés à assimiler en classe les théorèmes mathématiques et risque le redoublement, mais si vous l’inscrivez à un des cours que j’assure à mon domicile, il sera assuré d’accéder à la classe supérieure l’an prochain ! Gare, les dégâts !

Aujourd’hui, afin de lutter contre les déserts médicaux, les pouvoirs publics veulent engager les internes à consacrer une partie de leur formation à  la parfaire en « l’effectuant en priorité dans des zones où la démographie médicale est sous dense ».

Que tout cela est bien dit !

Mais au moins, il faut y voir une tentative du gouvernement de répondre aux besoins sanitaires d’une populatin croissante qui ne parvient plus à accéder à un praticien.

D’un côté, peur de pouvoir se soigner, encombrement déplacé des services d’urgence, de l’autre côté bruits et fureur injustifiés. Faut-il rappeler à ces enfants gâtés le serment dit d’Hippocrate selon lequel

 « Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.…Je ferai tout pour soulager les souffrances.…je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque. »

Et n’oublions pas que tout ces petits marquis font toutes leurs études aux frais de l’Etat, et qu’on serait en droit d’attendre qu’ils en rendent une partie au moins à la société par leur dévouement. Personne ne les contraint à devenir médecin., ils tendent de plus en plus à se comporter en parfaits fonctionnaires : Horaires fixes, pas de sorties du cabinet, limitation du nombre de patients dans le cadre des horaires, mais surtout pas d’accès direct, …

Mais les fonctionnaires, eux, sont soumis à une grille de rémunération, reçoivent leur affectation dans le cadre d’un tableau dit de garnison en fonction de leur classement de sortie. Ceux qui ont été formés dans des instituts de formation signent un engagement de dix années au service de l’administration.

Un policier, un gendarme, un pompier, un enseignant choisissent-ils leur horaire de service, le nombre de leurs « patients », peuvent-ils refuser une affectation échue par statut ?

Si la médecine doit tendre vers un cadre statutaire administratif, que les règles de la fonction publique leur soient appliquées systématiquement.

 

 

 

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1 octobre 2022 6 01 /10 /octobre /2022 10:27
Ukraine, encore?

Un rappel nécessaire :

La chute du mur de Berlin en 1989 a entrainé le démantèlement du bloc soviétique (pays communistes de l’Europe de l’Est) puis de l’Union soviétique elle-même, tous les satellites de la Russie communiste rompant spontanément les chaïnes que leur avaient imposées la révolution bolchevique de 1918, puis la progression de l’armée rouge vers l’ouest durant la guerre 1939-1945. Les uns après les autres, tous ces pays se sont empressés de proclamer leur indépendance vis à vis de la Russie.

Mais, déjà des craquements s’étaient produits au-delà de ce que Churchill avait appelé le « rideau de fer » soviétique : Soulèvement à Budapest en 1956, fuite massive des berlinois de l’Est vers l’Ouest, Printemps de Prague en 1968 . Les populations supportaient de moins en moins l’oppression communiste que leur imposait la Russie stalinienne.

Ce monde bipolaire n’existe plus, même si des clivages hérités de ce passé de « guerre froide » subsistent dans les rapports internationaux.

Mais visiblement, la politique des dirigeants qui se succèdent en Russie depuis Pierre le Grand (1672-1725) reste marquée de façon subliminale du rêve d’une Grande Russie.

Poutine n’y  échappe pas. C’est ainsi que pour lui, l’Ukraine est russe pour l’éternité. Déjà, Staline l’y avait contrainte entre 1932 et 1933 en y organisant une famine causant près de 5 millions de morts.

Devant l’ actuelle agression russe contre l’Ukraine, prétendre que ce sont les Etats-Unis qui ont provoqué l’ire de Poutine en démantelant l’ancien bloc soviétique et en intégrant les anciens pays de ce bloc au sein de l’OTAN relève pour le moins d’un égarement intellectuel. Le bloc soviétique est mort de sa belle mort en 1998 et l’intégration de ses satellites s’est faite sur la demande expresse des candidats qui restent marqués par la crainte de la gloutonnerie russe.

Reconnaître que Poutine est dans son droit de déclarer l’Ukraine russe pour l’éternité reviendrait à donner rétrospectivement raison aux anciens de l’OAS et à ses affidés qui proclamaient en 1962 que « la Méditerranée traverse la France comme la Seine traverse Paris », ou affirmer comme alors le Général de Gaulle clamant depuis le balcon du Gouvernement Général d’Alger qu’ « Ici, il n’y a que des Français à part entière » . Dans ce cas, « Vive l’Algérie Française » ?  Ce n’est pas sérieux.

Les rapports internationaux ont leurs règles établies en leur temps avec l’accord de tous, et parmi tous, « le droit des peuples de disposer d’eux-mêmes » et que certains ne s’y conforment pas strictement n’autorise pas de les absoudre sous aucun prétexte.

 

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28 août 2022 7 28 /08 /août /2022 16:01
Enseignant ou gardien de troupeau?

Où on constate que M. Pap Ndiaye est le digne héritier de ses prédécesseurs au ministère de l’Education nationale : « Est-il absolument nécessaire de recruter des professeurs des écoles à bac +5 » ? (sic).

Ne se demandait-on pas déjà en si haut lieu naguère « A-t-on besoin de bac +5 pour changer les couches-culottes en écoles maternelles » ?

Chez nos distinguées élites gouvernementales, pour continuer de payer les enseignants avec un élastique, il suffit de baisser le niveau de leur qualification. Et pour les payer plus, hé bien qu’ils travaillent plus ! C’est donc qu’ils sont largement bien payés pour ce qu’ils font !

Est-ce cela que l’on apprend à l’E.N.A. ?

Voilà comment en France, les enseignants sont parmi les plus mal payés des enseignants de l’Europe.

Certes, on conçoit qu’un master en cybernétique ou en astronomie chargerait inutilement le programme de formation d’un enseignement. Mais quid de la connaissance en psycho-pédagogie ou en science de l’éducation ? Continuerait-on en haut lieu à croire que la simple pratique sur le terrain suffirait à armer les enseignants pour conduire nos enfants vers l’autonomie et la citoyenneté ?

Car, reconnaissons le. Ce fut la philosophie de nos anciens dirigeants des années glorieuses préssés par l’urgence.

Alors, pour former les générations du baby-boom, on recruta à tour de bras des enseignants remplaçants sans formation qu’on jeta en pâture devant les pléthores d’enfants de nos villages auxquels il fallait apprendre à lire, à écrire et à compter.

Le seul critère de recrutement fut d’abord le baccalauréat, puis une seule partie de ce diplôme normalement acquis en deux ans, puis même pour l’Algérie, le seul Brevet des collèges. Quant à leur formation, cela se limitait à une dite conférence pédagogique mensuelle. Et vaille que vaille …

Nombre de ces supplétifs accomplirent héroïquement bien leur tâche. Mais combien, sans connaissance du métier ni formation lâchèrent en fin d’année scolaire dans la nature des enfants toujours illettrés ?

Nos dirigeants se résoudraient-ils à reproduire une telle gabegie par simple pingrerie ? L’éducation se résumerait-elle aus yeux de nos excellences en une parcimonie en formation et une gestion comptable en effectifs ? Les enseignants ne méritent-ils pas une meilleure considération, et les enfants une meilleure attention ? Sont-ils condamnés à rester les soutiers de la fonction publique, eux dont dépend véritablement l’avenir du pays ? Un avenir qui dépend de la qualité de formatin de ses citoyens, et donc du niveau de formation et de considération de ceux qui en ont la charge.

Jusqu’à quand les élites continueront-elles à tergiverser sur la question et à donner le change en se bornant à faire la danse du ventre ?

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